POÉSIES

Des poésies écrites d’après mon oeuvre.

L’HOMME A LA LIVRÉE ROUGE

Symbole statique sourire figé
Tel le brouillard dans les rues
londoniennes
Dans sa livrée rouge
Transparent, fondu dans le décor
Incomparable, omniprésent
Au service des stars ou VIP désabusés
Monter descendre du ciel à la terre
De bagages en vanities
Point de grandes maisons sans groom
Caprice des possédants
De la belle étrangère au parfum
d’ailleurs
Au pays des sourires tarifés
Des sourires du coeur ?

Hélène JOLAIS

Beauté
Cet instant capturé
bans toute son intimité
Nous pousse à la curiosité

Ses lignes voluptés
Et son parfum enflammé
Ces douces sensations
Sont le fruit de notre imagination

Ce parfum doux, ce doux parfum
Réveille en chacun
Les péchés mortels d’autres fois
Sa beauté mortelle nous envoûte encore une fois

Le passé et le présent n’ont plus d’importance
Le passé et le présent ne sont plus des sentences
Pour elle, sa beauté est éternelle
Figée à jamais dans un bois éternel

BeDon Romain 2nd &-r

LA FEMME
Cette femme endiablée par tant de féminité,
Nous transmet toute cette grâce par sa sensualité,

Cette sculpture dégage tant d’émotion,
A travers le bois, qu’on y retrouve une âme,

Cette âme d’ange endiablé,
Par tant de sensualité,

Nous transmet toute la chaleur,
Et la gaîté d’une femme,

Cet être fabuleux,
Aux lignes somptueuses,

Sans qui l’homme ne serait.

Boulard Simon 2° Gt

Le poil
C’était un jour de beau temps
Dieu était de bonne humeur
Il avait créé la femme nue
Quelle grossière erreur

En voyant ses fruits fragiles
A la merci des chacals
Il eut une idée lumineuse
LE POIL !!!!

Toutes ces bourgeoises qui s’épilent
ça m’brasse ça m’barbe ça m’horripile
Je suis l’ennemi public
Celui qu’on torture au rasoir bic !!!

Adrien G.

La femme...
Qu‘as-tu femme?
Toi toute vêtue de nue
Tu m’as émue
Avec ton visage blême
Ange de flamme ou nuage de démon?
Toi tigresse du monde à ta façon
Cet homme qui t’a modelée
Creusée, façonnée…
Lentement à sa façon avec passion.
Pourquoi t’a t’il fait ainsi?
Sans habits?
Le bois dont il t’a sculptée
A été longtemps pensé, affiné
Tes traits sont marqués
Par cet artiste confirmé…
Il y a passé jour et nuit!
Pendant toute ta vie pour te créer,
Toi femme de terre, femme de l’ombre
Et de lumière.
Tu es le passé, l’avenir en ce monde
Loin d’être parfait…
Femme tu es l’oxygène de l’air…
Femme tu es vive comme les éclairs
Femme ton physique fait rêver
Femme, les hommes en sont comblés.
Adieu femme, nature, nudité et respect…

Eléa Mantez

Intimité
Son jupon remonté
Nous laisse prendre part à son intimité
Elle ne cherche pas à s’en cacher
Assise sur sa chaise
La belle plante repeint ses ongles
Elle est bien trop coquette
La belle plante
Pas le temps d’arranger son chignon
Sa mèche tombe
Elle ne l’a pas remise
Elle peut bien s’en montre les ongles
Notre belle plante
Elle n’en aura pas l’occasion
Son dernier mouvement figé
Restera à jamais
Une coquette dans son intimité
Toi, l'arbre
Toi, l’arbre dont la sève,
Les nourrissait à ton insu,
Dis-moi comment l’artiste a su
Qu’en toi vivaient Adam et Eve ?

De rien tu ne t’es aperçu !
L’artiste les vit-il en rêve ?
Et son esprit dès lors, sans trêve,
Par ses mains, les aurait conçus

De ton bois, lui, les a fait naître…
Tout autre en eut fait des fenêtres
Ou bien des portes, allez savoir !

Utiles certes, mais, lui, le Maître,
En son regard aura su voir
L’indicible, il faut bien l’admettre !

Ce vendredi, 5 mars 1999

Roger Pénelon

L'idée guida la main
Sonnet fait en hommage à Monsieur Guy Lafond
Qui sut, en sculptant les douze pieds d’un alexandrin,
chacun en un oiseau, les faire s’envoler,
D’un encrier, d’une rémige, et puis, autour

L’idée, guida la main…

L’idée guida la main tenant, elle, la plume,
L’outil, ou le pinceau… D’eux, une oeuvre va naître…
Et qui sait, Pourquoi pas… un chef d’oeuvre ! Peut être
Issu d’inspiration comme un feu qui l’allume.

Et, tel un forgeron frappant sur son enclume,
L’artiste va forger, tant le beau le pénètre,
Modeler, ciseler, en un anxieux bien-être,
Cherchant la perfection en fond, forme ou volume.

Cela, pour le sculpteur, est des plus évident…
Témoins, ces douze oiseaux ont éclos pour lui, dans
Le tronc et non en un doux nid caché dans l’arbre.

Il est bon d’adapter le support à l’esprit…
Vénus pourrait-elle naître ailleurs qu’en un marbre ?
Mais, entre dire, et faire ! Vous tous, m’avez compris…

Cependant…

Si les artistes créent, les savants, eux, découvrent
Mais qui, jadis, cachât ce qu’eux aujourd’hui trouvent ?

Ce dimanche, 6 mars 2005.
Roger Pénelon

Poésie
On l’appelle poésie
Je l‘appellerai liberté
On l‘appelle moineau
Je l‘appellerai colombe
Paix, amour, beauté
Comment figer autant de sentiment
En une statue sans vie ?

Des oiseaux libres comme l‘air
Libres comme le vent
Rêvant d’un ciel où voler
Un ciel bleu comme la mer
Bleu comme les yeux
Appelant des oiseaux de paix

Pauline

La Liberté
Sur cette sculpture
De grande envergure

On voit une grande plume
Lourde comme une enclume

Soulevée avec peine par mille colombes
Toutes attachées pour que rien ne tombe

Dans cette montée en spirale
Qui restera dans les annales

On voit une source de liberté
Quand la plume s’arrache de l’encrier.

Vincent Prache
2nd GT

Symbole du bois
Le chêne est un bois surprenant,
Car quand l’artiste tout en le façonnant,
Nous permet de voir apparaître un plumage,
On rend à la paix un hommage.

Autour d’une plume, huit colombes,
Tel un envol majestueux,
L’une à coté de l’autre forme la ronde,
Où les anges s’en retournent dans les cieux.

Le royaume céleste est leur domaine
Surplombant les prairies et les chênes
C’est sûrement lui le géniteur
De cette petite bouffée de bonheur

Savarese Olivier

Liberté
La plume ici plantée
Comme un prisonnier s’est vu condamnée
A regarder a jamais
Les colombes s’envoler

Cette oeuvre fut sculptée
Par Guy Lafond un passionné
Symbolisant la paix et l’amour

Cette oeuvre nous donne une réflexion
sans retour
Le tilleul doucement façonné
Autour duquel les colombes semblent
s’envoler
Le symbole de la liberté
Est ici symbolisé

DELA UNO Y ALEXIS

LE FEU DE L'ENFER
A toi Satan A l’air furieux A tes partisans A coeur ténébreux Mi homme, mi chevreuil Animal sans orgueil Tel un grand roi L’enfer est à toi Au coeur amputé Et fortement blessé Sans aucune peur Tu détruis le bonheur Tu mènes une guerre Dans ton royaume désert Où seul tu tolères Les anges de l’enfer Sylvain T
La diablerie
La diablerie est une sculpture de bois, Qui ne relève d’aucune loi, Je pourrais la contempler pendant des heures, Sans éprouver aucune peur. Elle est de multiples couleurs, Qui tentent d’évoquer l’enfer, Elle m’apparaît pleine de mystère, Une merveille pleine de douleur, C’est un drôle de faune, Debout sur son trône, Peint de couleurs infernales, Qui me paraissent banales. MARTEL Kilian 2nd générale et technologique
Toi le diable
C’était une grande salle Avec des statues de partout Il y’avait un diable Un diable qui était debout Il était dressé Il ne bougeait pas Normal c’est une statut de bois Tu as le regard d’une personne de télé Une personne très mal aimée Tu nous donnes l’envie de te taper Normal tu es un diable Tu mérites le fouet Voila ce que je peux dire sur toi J’ai dis ce que je pensais En conclusion je te dirai Qu’à jamais je te haïrai
Diablerie
Dieu créa une créature maléfique La créature maléfique imagina Dieu Habillé comme un homme Il n’en reste pas moins un diable L’histoire envenimeuse et cruelle de cet bête Est venue se mettre en parallèle Avec le conte de Dieu Il a un coeur de pierre Mais il ressent de la compassion Pour son créateur Avec ces bras métalliques Il se mutile et torture ses adversaires avec plaisir Chaque jour il choisit une victime Chaque jour il l’attire dans sa vie Pour ne laisser de lui, que son âme Avec le temps oubliée Elle vient toujours hanter nos nuits Tout n’est qu’un cauchemar La souffrance, le malheur et la peur Sont dans ces moments, ressentis Quand vient l’heure de s’endormir Dans toute son histoire Dieu créa l’ange « death makes angels of us ah ad gives us shoulders as ravens claws » « La mort fait de nous tous des anges et s’accroche à nos épaules avec ce griffes de corbeau » Jim Morrison dans sa chanson imagina l’ange Dieu dans son histoire créa la chanson.
Diablerie
Pendant cette matinée d’hiver, J’ai vu les cornes de l‘esprit du feu, Et dans ses yeux, le brasier infernal de l’enfer. Mais cet être ne peut faire ce qu’il veut, Puisqu’il a été puni; Des ses bras il a été démuni Et d’autres lui ont été cousus, Des bras de fer retenus, Par ses épaules fusionnés. Satan est maintenant faible avec ses bras déformés, Les hommes l‘ont aussi vêtu : Tee-shirt ruisselant et short ténébreux, Le diable est ridiculisé. Ce démon se fait vieux, Les cornes lui ont été retournées, If ne pourra plus nuire. Mais le diable prévoit de se venger Pour empêcher nôtre terre bleue de pourrir. Ainsi l’enfer vient jusqu’aux hommes Et la folie des hommes est entraînée en enfer. J4 cf rien
L’OTARIE
La voilà seule sur sa banquise Si libre c’est l’otarie Sur ses terres soufflée par la brise De la liberté, elle jouit Ces bêtes là peuvent tout surmonter Le froid, le vent, rien ne les gêne Curieux pour ces indigènes A qui on ôte leur liberté Les banquises de ces êtres palmés Se retrouve lentement consumées Par tous les rejets des humains Ceci ne les préoccupe point Ils ne jonglent plus avec leurs ballons Ils jonglent avec nos bidons Les bipèdes ne s’en rendent pas compte Mais ceci doit être une honte Quand l’homme cessera t-il de nuire ? Quand toutes ces bêtes seront-elles libres ? Florian
Erika
Svelte et élancée, Cette statue m’attirait. Jaune et bronzée, Son corps courbé Et son amusement inné, Tout ceci m’inspirait. Dans son dos incurvé Le joyau de l’éternité Un noyau implanté Ondulez sur sa souplesse démontrée. Alors que sur son nez, Trouvé sur l’écume d’une mer éloignée, Un déchet de l’humanité.
ERIKA
Ces animaux très gentils Ont besoin de répit Laissez-les vivre en toute sécurité Et ayez pitié Il y a du mazout dans l’Erika De l’Erika dans le mazout Regardez-les s’échouer sur la plage Ils sont tout petits, n’ont que deux âges Si vous vous en fichez La prison vous l’aimerez Vos bateaux qui se décomposent Comme une boule de sable dans l’eau Osez les regarder Et n’ayez pas peur de pleurer Tel un bébé point âgé Soyez sérieux Et pensez à eux Jérémy
Erika
Les phoques étaient nombreux Sur la banquise cette nuit là Cette banquise c’était l’Himalaya Les phoques étaient heureux Les phoques se réveillèrent Et s’étonnèrent De cette banquise tachée de noir Les phoques se mirent à voir Les phoques voyaient au loin Un bateau dans le pétrin Qui rejetait du pétrole Les phoques étaient dans la colle Les phoques se retrouvaient en enfer Comme associés avec le dieu de la mer Et dans le pétrole les phoques se retrouvèrent Dans le pétrole ils s’engluèrent. Pattard Alexandre
Erika
Cette otarie Etait si jolie Que je 1’aurais contemplée Pendant toute la journée Elle était sculptée Dans un bois frais Immigré de ce joli pays Qui s’appelle Italie Puis son habilité Me fit rêver Et je la trouvais Encore plus jolie. Jullian olivier 2nd g&t
Le Mannekenpis
O ébéniste, ébéniste Tu me rends mélancolique Lorsque je vois la réplique Du Mannekenpis C’est fantastique, Le bois sculpte mieux son corps Cela est encore plus fort Et rends un aspect magnifique.
ERIKA
Petite otarie ton espèce est menacée Ton corps plein de vie à la mort est voué Le pétrole a envahi ta maison Trop de déchets dans l’océan plus assez d’eau Ton océan est bidon Ton océan est tout plastique Ton océan est barils Ton océan est tout radioactif Un objet de pollution est ton seul jouet Ton seul jouet est un objet de pollution Ta disparition nous angoisse Ton bois poli tel un nouveau né Me rappelle ta réalité HYVERT CHARLINE
Subsistance
La masse, le coin ou bien la tronçonneuse ! Et tu n’étais que bûche, Eve, à l’inquiet regard. Mais le destin veillant eut, pour toi, des égards… Dans l’âme d’un artiste a jaillit, lumineuse, L’idée de ciseler les formes harmonieuses De ton beau corps assis, s’ornant l’ongle d’un fard… Et, comme naît sur l’onde, à l’aube, un nénuphar, D’un tronc, toi, tu naquis, un rien, ensorceleuse. De l’indicible esprit conduisant ces deux mains A ciseler ce bois jusqu’à le rendre humain Que faut-il admirer le plus ? Idée ou forme ! Comment l’artiste a-t-il su que là, subsistait En filigrane, inclus en cette masse informe Ce beau corps ? Nul ne sait… Et, pourtant, il ETAIT ! Sonnet fait en hommage à l’auteur de ce chef-d’oeuvre Jeudi, 31 Mai 2001. Roger Pénelon